Die Psychologie der Verschwörungstheorien
Kommentare
Ce sujet est particulièrement intéressant depuis le 11 septembre, avec une augmentation d’activité démesurée consécutive à, d’une part la libertarisation des réseaux sociaux ( arrivée à un plateau ?), et à la non résolution ( surtout judiciaire) de plusieurs scandales politique et abus sociaux et religieux.
Perte de confiance et perte d’identité sont deux facteur extérieurs important dans le développement du « complotisme »
Pour autant, mon expérience montre que toute la société est touchée par la même maladie dans les mêmes proportions. Ainsi, sur mon seul entourage propre où se mêlent, à peu de chose prêt, autant de gens se disant d’extreme gauche et droite, de gauche et de droite, seul les centristes sont en faibles proportions.
Ayant réalisé un petit sondage (79 sujets), la proportion des répondants, par rapport à l’appartenance sociale-politique donne un résultat qui pourrait être un sujet l’étude pour d’autres : pourquoi les gens de gauches, ( ayant reçus une bonne et solide éducation politique) quand ils commencent à tirer vers une extremisation (dés un socialisme fort/communisme léger) refusent ils la participation à des sondages... ???
Faut-il en déduire que la « dénonciation » de l’appartenance, dans une plus grande proportion à l’extrême droite plutôt qu’aux extrémismes, serait une erreur dont les causes, certainement multiples, serait un glissement du contrôle des panels selon la mentalité ambiante dans notre monde psychologique ?
Peut-on par ailleurs s’etonner de résultats attribués au complotisme lorsque certains de ces dits résultats seraient peut-être à l’origine de l’adhésion à cette dérive ?
Par exemple : la peur des vaccins est répandue, ceci de mémoire, dans toutes les strates de la population. La cause originale en est connue ( produit défectueux, et mensonges des laboratoires. Rappel de produits, reproduits dans la presse, pour des lots parfois minimes, mais considérés par la mémoire comme une totalité de la production. Politiques non indépendants du monde pharmaceutique, refus des-memes de s’afficher clairement par peur de perdre leur cabinet, non assumation des erreurs, émotivité non maîtrisée, etc.), mais, simplement, la peur associée à la défiance en est un résumer sévère.
N’est ce pas cette peur, ( associée à un apparent mépris des populations de la part de ceux qui s’auto-nomment Élites), nourrit d’incompréhensions du « Système » qui est la source du complotisme pour ce sujet au moins ?
Il me semble donc que le complotisme est un fait de société sourcé autant dans les peurs des populations que dans l’agissement des responsables, est qu’il est malheureusement politisé par une part de ceux qui soufflent sur les braises : cela en fausse la synthèse.
Pour ce qui concerne le niveau d’intelligence, l’étude des chaînes de transmissions montre que du professeur à la femme de salle ( vieille appellation), on tend à croire celui qui parle avec passion ou domination. Aussi la preuve de telle affirmation est « vraie » juste parce que le récepteur fait confiance à sa source. Tant pi si cette dernière ne justifie pas son allégation. Ce qui est dit est argent comptant.
Le complot des complotistes naît, vit et meure en ayant nourrit tous ceux qu’il touche. N’est il pas, finalement, l’expression des peurs de toujours rendu publique par l’évolution de la technologie ?
Mais ce sujet est un puis sans fond... Aussi merci pour votre article.
PLC
Posez vous cette question. Pourquoi dans n'importe quel sujets documentaire émission etc sur l incroyable succès de Jean Baptiste Gueguan ne le montre jamais en train de chanter a capéla sans avoir chaque fois un micro devant sa bouche ? Tout simplement parce que pour ecouler le stock de l album que soit disant Johnny n avait pas eu le temps de enregistrer c est mieux de faire croire que l on vit un rêve éveillé pour doper les ventes a.b.e....
Bonjour et merci pour cette opportunité d’échanger
J’ai toutefois une question simple
Comment vivre avec des « complotistes »
Sans pour autant perdre la raison soi même
( énervement, recherche du contre-argument, stress et rupture de lien...)
Bien cordialement
Excellent article où rien ne m'a étonné, mais où rien n'est sûr non plus. La recherche, si elle est sérieuse, ne peut produire que des corrélations, il ne peut pas y avoir de causalité "solide".
Il se trouve que j'ai publié, pas plus tard qu'hier, un long article pour réfuter une vidéo typiquement complotiste que l'on m'avait mis sous le nez et qui m'avait écœuré : c'est l'histoire d'un certain Ronald Bernard qui raconte avoir été témoin de criminels sataniques qui "sacrifient" des enfants. L'article est ici : http://onfoncedanslemur.blog/2020/08/21/refutation-dun-hoax-bien-poisse…
Il me reste à lui ajouter en annexe la transcription intégrale de la vidéo, pour éviter au lecteur de perdre du temps à l'écouter.
Merci de votre commentaire, en fait, il y a aussi des recherches expérimentales (à la causalité plus établie), mais elles sont plus difficiles à répliquer que les corrélations. Notez que les corrélations sont tout de même des indices de causalité possible (même dans le cas de l'existence d'un troisième facteur, comme la corrélation est instrasujet, cela signifie qu'un éventuel troisième facteur sera lui aussi lié à une caractéristique personnelle ou sociale de la personne : nous ne sommes pas dans le cas d'un troisième facteur qui expliquerait deux facteurs qui n'ont aucun lien entre eux, comme le fameux exemple de l'industrialisation qui a fait baisser le nombre de cigognes et le nombre de naissances).
Patrick Lachapelle
15/02/2021