Marie Mühlheim

Au plus loin que je me rappelle mon existence, j’ai toujours aimé fabriquer des cabanes. Des cocons douillets avec plein de couvertures, de doudous et de gâteaux ! Dans ma cabane, je pouvais être qui j’avais envie d’être et surtout plonger profondément dans mon monde intérieur.Et je trouve que l’une des plus belles choses que la vie a à offrir, c’est de voir une personne, un être, trouver le sien, trouver sa légende personnelle et la vivre. Je crois fondamentalement que ce que tu apportes au monde, personne d’autre ne pourra l’apporter à part toi, et que tu fais la différence par ton unicité. J’ai traversé plusieurs tempêtes dans ma petite vie, et s’il y a bien une chose dont je suis sûre au sujet des tempêtes, c’est qu’elles finissent toujours par passer.Pour ce qui est de ma formation, elle a débuté à l’Université de Lausanne avec un bachelor, puis un master en psychologie. Durant ces années, j’ai pu effectuer un stage d’apprentie psychologue au cabinet du Dr. Métraux à Lausanne. J’y ai appris beaucoup de choses essentielles telles que l’accueil, le don de paroles précieuses et la manière d’entrevoir le champ des possibles autour du portail. C’est à cet endroit que j’ai compris un bout de ma légende personnelle, c’est-à-dire l’accueil d’êtres vivant·e·x·es dans mon monde, plonger dans le leur, et leur permettre de vivre dans cet espace ce qu’iels doivent traverser ou choisissent de vivre.Depuis mes études et durant plusieurs années, j’ai travaillé avec des personnes en souffrance. Ceci en utilisant différentes casquettes et dans plusieurs établissements, tels qu’en hôpital psychiatrique ou encore dans des foyers de vie de jeunes dépendant·e·x·es. J’ai aussi eu la chance d’être l’accompagnante d’un enfant ayant un trouble du spectre autistique durant plusieurs années, qui fut l’un de mes plus grands formateurs de vie.Je suis actuellement en désapprentissage à l’Escuela, une école d’orientation systémique (un mot qui veut dire que l’on regarde la personne dans l’ensemble du système dans lequel iel se trouve). Cette école est enseignée par Amilcar Ciola et Nahum Frenck, deux drôles de messieurs qui, chacun à leur façon, nous montrent une manière d’être au monde.J’ai récemment suivi une formation sur “tenir un espace” donnée par Camille Viennet. Une personne magique, qui m’a accompagnée en me montrant le chemin vers ma médecine et la teneuse d’espace que je suis.J’ai choisi d’entreprendre un voyage il y a quelques années, qui m’amène ici aujourd’hui :
“Créer un espace d’amour, connecté à l’Univers pour celleux qui le cherchent.”La cabâme.