Frédéric Leuba

Bonjour!

Je m'appelle Frédéric Leuba.

Parmi les différentes écoles de psychothérapie, je me suis formé en approche systémique et à la thérapie familiale.

J'ai trouvé dans cette approche une pensée respectueuse des chemins de chacun, ainsi que des auteurs et des concepts utiles à approcher le monde, notamment celui de la relation. La systémique nous propose une façon de voir le monde et l'humain qui prend en compte nos complexités et nos appartenances, notre subjectivité et nos histoires. La systémique intègre, quittance, propose. Elle questionne nos origines et nos loyautés et nous invite à plus de liberté.

Sur mon chemin, j'ai également senti une importance à vivre ailleurs que dans la tête, à entrer dans un contact différent avec tout ce que je suis: un monde de pensées, d'émotions, de sensations et de mouvements. Je me suis formé à la thérapie psychomotrice, une vraie découverte pour moi. Je me suis également intéressé à une autre palpitation de la vie à l'intérieur de moi, se manifestant par un contact différent avec le corps et sa sensation: une approche sensitive permettant un ancrage dans le vivant de ma biologie.

Un peu comme si j'allais voir ailleurs en moi si j'y étais. Et j'y suis aussi...

Ces dernières années, je me suis formé de façon plus solide dans le domaine de la psychotraumatologie. J'y ai trouvé des éclairages intéressants, notamment autour des phénomènes dissociatifs, et une dimension enrichissant ma pratique thérapeutique avec une formation en EMDR.

J'ai découvert il y a une quinzaine d'années la pensée du psychiatre psychothérapeute Irvin Yalom. J'aime sa pensée et la lecture de ses romans à dimension existentielle. Comme lui, tel qu'il l'exprime dans “Le bourreau de l'amour“, je crois que le voyage de la psychothérapie touche à “l'aspect inéluctable de la mort, la liberté de diriger notre vie, la solitude fondamentale, l'absence de sens évident à l'existence“. Le cheminement de ce type de démarche peut permettre d'apprivoiser notre finitude, nos solitudes, la liberté et la créativité.

Je suis resté sensible à ce qui échappe à nos compréhensions, au dialogue entre les différents mondes qui nous composent, au passage entre dedans et dehors, aux langages du visible et de l'invisible.

Je pense aussi, avec Marc Luyckx Ghisi, que le jour où nous aurons pris conscience que la mort n'est qu'un passage, le monde changera. 

Enfin, je nous encourage à nous intéresser aux travaux de Philppe Guillemant sur le temps et la conscience, sur l'influence du futur, sur "ce grand virage de l'humanité" que nous avons commencé à emprunter.